Le Miel de Thym, un ingrédient miracle

LES PROPRIÉTÉS

Le miel est composé majoritairement d’eau (15 à 30%) et de fructose (60%), et renferme de l’acide formique, un antiseptique naturel qui freine la prolifération des bactéries, et des inhibines comme l’eau oxygénée. S’ajoutent à cela les actifs liés à la fleur que l’abeille a butinée.

Le miel de thym est l’une des variétés ayant le plus de vertus médicinales. Celles qui lui sont reconnues sont son pouvoir antiseptique et sa grande capacité de cicatrisation.

 

 

POUVOIR CICATRISANT

On doit au Miel de Thym ses capacités de cicatrisation grâce à deux composés antibactériens et antiseptiques présents dans le miel de thym : le thymol et le carvacrol. Son pH étant plus élevé que celui des autres miels, la prolifération des bactéries s’y fait moins rapidement.
On retrouve notamment le Thymol dans la composition de différents médicaments grâce à ses propriétés antibactériennes, antiseptiques, antifongiques et régénératrices de l’épiderme. Le carcravol lui, a une action anti-proliférative.

Le Miel de Thym contient également des vitamines A, C, D et K, et des polyphénols et antioxydants, qui sont d’excellents protecteurs des cellules contre les effets des radicaux libres et du stress oxydatif, causes majeures du vieillissement cutané.

RETOUR AUX METHODES TRADITIONNELLES ET ANCESTRALLES

L’utilisation du miel comme auxiliaire à la cicatrisation est très ancienne, mais revient en force.

Au CHU de Limoges, tout comme à Saint-Brieuc, au service de chirurgie viscérale, le miel est régulièrement utilisé comme aide à la cicatrisation. En Afrique, à Lome, une étude de deux ans a été menée afin de déterminer l’efficacité du miel dans la cicatrisation. Les résultats sont sans appel : 100% de cicatrisation, y compris dans des cas compliqués.

Le Professeur Descottes, ancien chef de service au CHU de Limoges, a étudié ce miel et expérimenté divers protocoles pendant plus de 25 ans. Il a notamment développé un protocole de cicatrisation sur 3000 patients, avec un taux de réussite de 98%.

Ce pionnier de l’apithérapie hospitalière est décédé en 2009. Mais sa disparition n’a pas eu de conséquence sur l’usage du miel en milieu hospitalier. Au CHU de Limoges, plusieurs services l’utilisent régulièrement, ainsi que d’autres établissements en France, comme à Espalion, Nîmes, Saint-Brieuc, Pompidou à Paris…

Les études cliniques menées par le Professeur ont démontré que la cicatrisation des plaies était plus rapide avec du miel qu’avec un produit antiseptique.

Médecin et apiculteur passionné, c’est aujourd’hui le Dr Becker qui est à la tête de l’association francophone d’apithérapie.

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